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Les secrets de l'Univers de L'Islam: le 3° sur les origines de l'Islamisme et son action à travers le monde. États soumis à la charia, groupes terroristes, Djihad, attentats, exécutions,...


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les secrets de l'Islamisme (3e)

Les secrets de l'Univers de L'Islam: le 3° sur les origines de l'Islamisme et son action à travers le monde. États soumis à la charia, groupes terroristes, Djihad, attentats, exécutions,...


Suite à des interventions que nous avons faites au Conseil de l’Europe et au Parlement Européen, voici quelques poussières pour mieux comprendre ce qui se passe en France et dans le monde aujourd’hui. Pour éviter l’amalgame, mais pas se voiler la face. L’univers de l’Islam pourrait se résumer en quatre mots : Coran, Islam, Islamisme et Musulmans.

3° Islamisme

De nos jours on voit se développer l’islamisme aussi bien dans les pays musulmans avec des groupes politico-religieux djihadistes que dans des Etats qui appliquent à nouveau de manière de plus en plus rigoureuse des éléments de la charia. En France (avec des attentats : Charlie et Paris, 13 novembre, Nice, etc.), en Europe et dans une partie du monde c’est la version terroriste, exportée du Moyen-Orient ou avec des soldats recrutés sur place.

L’islamisme est une version fondamentaliste à la fois du texte du Coran et des « hadiths » et aussi de la politique. Le principe de base, dès les origines, de l’islam est une fusion du religieux, du politique et du guerrier. Illustré par la vie même du prophète de l’islam, Mahomet. Pour amener cette religion nouvelle aux confins de la terre, pour soumettre les infidèles ou les mécréants, voire s’ils résistent les tuer, et instaurer la loi et le règne d’Allah sur terre.

Ce fondamentalisme islamiste peut s’appliquer déjà dans des groupes islamistes révolutionnaires qui sèment la révolution (par rapport aux régimes en place) et la guerre, et qui se constituent quelquefois des territoires comme on le voit en ce moment avec « l’État islamique en Irak et au Levant » (Daesh) entre la Syrie et l’Irak. Ou des zones d’influence de groupes rebelles comme au Nigéria (Boko Haram), en Libye, au Yémen, en Afghanistan,… Et qui exportent leur action révolutionnaire islamiste à travers le monde (et particulièrement dans les pays chrétiens) par le terrorisme.

Mais cet islamisme fondamentaliste s’est aussi appliqué, depuis le VIIe siècle jusqu’à nos jours, dans des Etats qui ont appliqué à la lettre un certain nombre de principes du Coran et de la « charia » (issue du Coran, de la « sunna » et de la jurisprudence,). C’est le cas aujourd’hui encore dans divers pays musulmans, et par exemple en Arabie Saoudite ou en Iran où on n’hésite pas à lapider les femmes adultères, à couper la main à un voleur ou à condamner à 1000 coups de fouet et emprisonner un blogueur qui serait un petit peu trop récalcitrant. C’est ainsi que ces dernières années on voit se développer en plus de l’islamisme révolutionnaire de groupes qui répandent la terreur, un islamisme d’Etat. Dans certains sultanats on n’a plus le droit de célébrer telle ou telle fête chrétienne sous peine d’être emprisonné ou condamné à des coups de fouet. En Arabie saoudite on ne peut pas construire d’église, ni célébrer le culte librement. Au Pakistan on peut être condamné à mort pour « blasphème » (c’est le cas de la jeune chrétienne Asia Bibi) ou pour avoir changé de religion Et les persécutions de chrétiens ne font qu’exploser dans ces pays qui en reviennent au fondamentalisme. Les chrétiens sont pris en étau entre les nouvelles lois d’Etat basées sur la « charia » (que l’on tente d’appliquer à la lettre) et les attentats des groupes islamistes.

Bien sûr cette application est encore plus rigoureuse dans les zones contrôlées par les groupes islamistes où l’on gouverne par la terreur avec lapidations, têtes tranchées, crucifixions, esclavage, viols : sous couvert de mariage – en fait forcé, seulement pour une nuit ou une semaine, suivi d’une « répudiation » selon les prescriptions de la « charia » dont on applique que la lettre en éliminant l’esprit ! et même « revente » de l’objet sexuel après usage…

Revenons un peu aux origines.

Depuis la première conquête arabe du VIIe siècle et l’expansion islamique les siècles suivants ont oscillé entre stabilisation, puis morcellement en divers Etats, et reconquête en plusieurs vagues par des califes successifs. Jusqu’à la dernière vague avec l’empire ottoman qui a régné sur l’ensemble du monde musulman de l’Arabie au Maroc, aux confins du Moyen-Orient, de l’Asie et d’une partie orientale de l’Europe. En quelques siècles l’empire ottoman a réussi à conquérir tout l’empire romain d’Orient jusqu’à la chute de Byzance au XVe siècle, et une partie de l’Europe jusqu’à mettre le siège par deux fois devant Vienne.

Avec le recul de l’empire ottoman et sa disparition au XIXe et XXe siècle, les états musulmans ont repris leur indépendance pour un certain nombre et pour les autres, il a été beaucoup plus facile aux pays occidentaux de prendre un protectorat ou de coloniser les vestiges de l’empire ottoman. C’est ainsi qu’au XIXe et jusqu’au milieu du XXe siècle une grande partie des pays arabes musulmans ont été sous l’autorité des pays occidentaux. A la suite de la décolonisation une vague laïque s’est emparée de ces pays nouvellement indépendants ; vague inspirée par les anciens colonisateurs occidentaux. Après quelques années plusieurs de ces pays laïcs ont sombré dans l’autoritarisme et dans le goût de l’argent et de la richesse pour les dirigeants, tout en oubliant les valeurs d’indépendance de la patrie des origines. Puis ces dernières années des « printemps arabes » ont eu pour effet un retour aux sources de ces pays musulmans, un retour à l’islam et pour certains à un islamisme très radical. Ce qui a provoqué de vraies révolutions dans un certain nombre de ces pays musulmans. C’est cette vague de retour, de « ré-enracinement » dans l’islam qui génère dans nombre de pays musulmans arabes, turques ou asiatiques des gouvernants qui sont eux aussi issus de cette mouvance islamiste. A la suite de l’Arabie saoudite qui dès le début du XXe siècle a été fondée par une dynastie fondamentaliste (appelée wahhabite) ou des « Frères musulmans » en Egypte.

Ces doctrines ont ainsi irrigué l’ensemble des pays musulmans afin de retrouver des valeurs fermes dans l’islam et la « charia », voire pour un certain nombre d’entre eux par la guerre sainte, le « djihad ». Face d’abord à la colonisation (du 19e et 20e siècle des pays musulmans) et puis en opposition aux valeurs occidentales de ces dernières années jugées comme décadentes, axées sur la société de consommation, l’argent-roi et la pornographie. Toutes valeurs à l’opposé de l’islam. *Et plus encore depuis que *les pays chrétiens abandonnent les valeurs du christianisme au profit de l’athéisme, du matérialisme et de la dégradation des mœurs.

Ce courant islamiste a été repris de manière révolutionnaire, et donc plus violente et terroriste par des groupes qui sont issus de certains pays musulmans comme l’Arabie Saoudite et l’Afghanistan (avec Ben Laden, Al-Qaïda et les talibans), dans des pays déstabilisés comme l’Irak et la Syrie (avec Daesh), l’Algérie, la Libye ou le Yémen. Tout en utilisant les oppositions latentes et conflits d’influence entre sunnites et chiites. Comme en Irak et en Syrie où les sunnites islamistes (Daesh, Al-Quaïda) ont au départ été soutenus (officiellement ou secrètement) par les pays sunnites comme l’Arabie Saoudite, le Qatar, la Turquie, etc. face aux chiites soutenus par les gouvernements, à présent chiites, d’Irak et de Syrie, ainsi que par l’Iran et le Hezbollah libanais. Quitte à ce que leurs « créatures » - comme pour Frankenstein- leur échappent et se retournent contre leurs créateurs…

Ce courant islamiste révolutionnaire maintenant se développe aussi dans des mouvances musulmanes de pays occidentaux. Puisque depuis la décolonisation il y a eu des millions de musulmans qui sont venus s’implanter dans les banlieues des pays occidentaux et qui eux aussi sont parcourus par des courants islamistes révolutionnaires. Des jeunes – que ces mouvements arrivent à radicaliser par internet, par action directe ou dans des mosquées – sont envoyés pour certains vers les zones contrôlés par ces groupes - autrefois en Afghanistan ou au Pakistan - et à présent en Irak ou en Syrie. Et qui dans le sens contraire les renvoient pour commettre des attentats et instiller la terreur dans ces pays de mécréants, de « koufar » que seraient les pays « chrétiens » ou occidentaux. Jusqu’au jour où ils deviendront - selon leurs dires- majoritaires ou en tout cas auront une minorité suffisamment importante pour prendre le contrôle d’une ville - en donnant par exemple un maire musulman à une capitale européenne - ou en prenant le contrôle de secteurs entiers ou de banlieues. Tandis que les autres populations auront abandonné leur foi, leur religion, leurs convictions ; et eux qui auront une conviction, une foi très vive et fondamentaliste pourront instaurer un régime islamiste même dans des pays anciennement chrétiens. Un vrai islamiste révolutionnaire ne voit pas où il doit arrêter sa conquête pour instaurer le règne et le royaume d’Allah sur terre. Avec à sa tête un calife qui soit à la fois chef religieux, chef politique, chef militaire (à l’exemple d’Abou Bakr Al-Baghdadi, le chef de Daesh, qui s’est auto-proclamé le nouveau calife).

Et ce à la différence de l’enseignement de Jésus - que l’on voit dans les Évangiles-: « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Luc 20,25),séparation fondamentale entre le religieux et le politique : « mon royaume n’est pas de ce monde » (Jean 18,36). Dans la vision de l’islam c’est tout le contraire : il s’agit d’instaurer le royaume de Dieu dans ce monde et donc d’instaurer une théocratie avec une loi qui est inscrite dans les principes du Coran et les principes musulmans que l’on appelle la « charia » à appliquer dans tous les pays du monde qui seraient soumis à l’islam.

D’un point de vue doctrinal ce sont trois grands courants qui composent l’islamisme :

- le courant plus religieux et spirituel mais aussi juridique (développé depuis le 19e siècle par l’Arabie saoudite wahhabite et en France diffusé par les mosquées salafistes ou financées par l’Arabie saoudite) où il est question d’appliquer ce fondamentalisme à la société et aux personnes par la charia, sans toucher aux institutions.

- le courant plus politique (inspiré par les « Frères musulmans » nés en Egypte, et en France diffusé par l’UOIF) où on doit changer de régime politique (pour une « république islamique »), avec des maires, des élus, ou des présidents musulmans proches de ces idées qu’ils peuvent dissimuler (« takiya ») dans un premier temps, puis exprimer pleinement quand ils auront le pouvoir.

- le courant politico-religieux et révolutionnaire (représenté par Al-Qaïda et Daesh, et en France par des groupes et des individus radicalisés) où on prend le pouvoir par la guerre et le djihad, on règne par la terreur et on intimide les autres pays par des attentats les plus meurtriers possible, tout en essayant de provoquer des troubles ou une guerre civile.

(A Voir aussi les autres mots de l'Islam: Coran, Islam, Musulmans. Sur notre site)


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